Erreur fatale » : Ces entraxes de lambourdes interdits qui font s’effondrer votre plancher

Zoéna Delcourt

octobre 3, 2025

Structure en bois avec planches et montants verticaux

L’essentiel

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Points essentielsApplications pratiques
DTU 51.2 et réglementation des entraxesRespecter les tolérances de planéité de 5 mm maximum
Calcul des entraxes de lambourdesMesurer d’axe à axe pour garantir la rigidité optimale
Correspondances portées/sections de solivesAdapter les dimensions selon les charges de 240 kg/m²
Normes européennes NF EN 13986 et classificationsChoisir la classe d’exposition selon l’environnement d’usage
Matériaux et essences de bois adaptésPrivilégier les résineux pour entraxes serrés
Installation des entretoises de maintienEspacer de 1,30 à 2 mètres pour éviter les torsions

Pour gagner du temps, utilisez « construction normes », avec explications courtes et liens utiles.

Je vous guide aujourd’hui dans la compréhension du DTU 51.2 plancher bois et ses règles précises concernant les entraxes de lambourdes. Cette norme technique encadre la pose de parquets collés dans les locaux secs et réglemente la pose flottante des parquets contrecollés et stratifiés. Le dimensionnement correct des entraxes influence directement la solidité de votre plancher et sa conformité aux exigences de confort acoustique et thermique. Maîtriser ces spécifications vous garantit une installation durable et respectueuse des normes de construction.

Les enjeux du dimensionnement dépassent la simple technique : ils conditionnent la stabilité de votre revêtement de sol, qu’il s’agisse de parquet massif, contrecollé ou stratifié. La réglementation impose des tolérances strictes de planéité et de dilatation pour éviter les désordres futurs. Je détaillerai les méthodes de calcul des entraxes et les spécifications matériaux pour vous accompagner dans vos projets de construction ou rénovation.

Calcul et dimensionnement des entraxes selon le DTU 51.2

Principes de calcul des entraxes

L’entraxe se mesure d’axe à axe entre deux solives consécutives et détermine la rigidité globale du plancher. Cette distance influence directement la déformation du revêtement sous les charges d’exploitation. Pour un plancher en bois standard, un espacement de 400 mm autorise une déformation maximale de 1,3 mm, critère essentiel pour préserver l’intégrité des lames de parquet.

La nature du bois modifie ces paramètres : les essences résineuses comme le sapin nécessitent des entraxes plus serrés que les feuillus comme le chêne. L’épaisseur du platelage intervient également dans le calcul. Une lame de 20 mm d’épaisseur supporte mieux l’espacement entre lambourdes qu’une finition de 15 mm. Ces variations expliquent pourquoi chaque projet demande un dimensionnement spécifique adapté aux matériaux choisis.

La température et l’humidité influencent le comportement du bois. Les joints de dilatation compensent les mouvements naturels du matériau. Un plancher chauffant nécessite des précautions supplémentaires : l’entraxe doit tenir compte des cycles thermiques répétés qui sollicitent davantage la structure.

Dimensions recommandées par portée

Le DTU 51.2 établit des correspondances précises entre portées, entraxes et sections de solives pour des charges combinées de 240 kg/m². Ces spécifications garantissent la résistance mécanique et limitent les déformations excessives.

PortéeEntraxe 340-360 mmEntraxe 400-420 mmEntraxe 495-515 mm
2500 mmSolives 38×150Solives 38×175 ou 50×150Solives 38×175 ou 50×150
3000 mmSolives 63×150 ou 38×175Solives 63×175 ou 38×200Solives 63×175 ou 38×200
3500 mmSolives 50×200 ou 63×175Solives 50×200 ou 75×175Solives 63×200

Ces dimensions suivent une logique de progression : plus la portée augmente, plus les sections de solives doivent se renforcer. L’augmentation des entraxes impose également des hauteurs de solives supérieures pour compenser la diminution du nombre d’appuis. Cette optimisation permet d’adapter la structure aux contraintes architecturales tout en respectant les exigences de résistance.

Pour une pièce de grande dimension, plusieurs stratégies s’offrent à vous. L’installation d’une poutre intermédiaire réduit les portées et autorise des sections plus économiques. Le choix entre plusieurs solives rapprochées ou quelques solives renforcées dépend de votre configuration et du passage des réseaux techniques.

Outils et méthodes de dimensionnement

Pour une vue globale, découvrez « construction maison homologuees novoclimat 2 0 : repères », avec explications courtes et liens utiles.

Les logiciels de calcul modernes intègrent les normes européennes et calculent automatiquement les dimensions selon vos paramètres. Ces outils prennent en compte la portée, l’entraxe souhaité, les charges d’exploitation et la nature des matériaux. Ils vérifient simultanément les critères de résistance et de déformation pour valider votre dimensionnement.

Une règle empirique facilite les estimations préliminaires : multipliez la hauteur de la solive par 20 pour obtenir la portée maximale approximative. Ainsi, une solive de 200 mm de hauteur peut théoriquement porter sur 4 mètres. Cette méthode reste indicative et ne dispense pas du calcul précis selon les normes.

Voici les étapes pratiques de dimensionnement :

  1. Définir les charges : poids du revêtement, de l’isolation, des cloisons et charges d’exploitation
  2. Choisir l’entraxe en fonction des contraintes architecturales et du type de pose
  3. Calculer les sections de solives selon les portées et vérifier les déformations
  4. Prévoir les entretoises pour maintenir l’alignement et éviter les torsions

Normes techniques et spécifications des matériaux

Cadre normatif DTU 51.2 et DTU 51.3

Le DTU 51.2 encadre spécifiquement la pose de parquets collés dans les locaux secs et la pose flottante des parquets contrecollés et stratifiés. Cette norme impose des tolérances strictes : planéité inférieure à 5 mm sous la règle de 2 mètres, joints de dilatation de 8 à 10 mm en périphérie, sous-couche adaptée au type de chauffage au sol.

Le DTU 51.3 complète ce cadre en traitant la mise en œuvre des planchers en bois ou panneaux dérivés. Il s’applique aux travaux neufs et de rénovation dans tous types de locaux. Cette norme fixe les règles de l’art pour garantir la qualité et la pérennité de votre installation. Elle précise les spécifications techniques pour chaque type de support et les critères de choix des matériaux.

Ces DTU intègrent les évolutions réglementaires récentes : depuis 2019, les exigences d’isolation thermique renforcent les contraintes de mise en œuvre. Les planchers bas doivent désormais limiter les ponts thermiques et respecter des performances minimales d’isolation.

Normes européennes applicables

La NF EN 13986 couvre les panneaux dérivés du bois utilisés en construction. Elle classe les produits selon leur résistance à l’humidité et leurs performances mécaniques. La NF EN 13629 concerne spécifiquement le bois massif feuillu, définissant les classes de résistance et les critères de qualité. La NF EN 13990 traite des fixations : vis, clous, agrafes et leur résistance aux efforts d’arrachement. Pour une vue globale, référez-vous au « nouvelles règles re2020 (essentiel) », avec rappels essentiels et conseils pratiques.

Classe d’expositionConditions d’usageApplication plancher
CL1Humidité ≤ 20%Planchers intérieurs chauffés
CL2Humidité 20-85%Planchers non chauffés
CL3Humidité > 85%Planchers extérieurs couverts

La classification NF EN 335 définit 5 classes d’exposition à l’humidité. La classe CL1 convient parfaitement pour un plancher intérieur avec chauffage. Les classes supérieures concernent les environnements plus contraignants comme les terrasses ou les pièces humides. Cette classification guide le choix du traitement du bois et des systèmes de fixation.

Les exigences de résistance mécanique standard s’établissent à 150 kg/m² pour une habitation, répartis en 30 kg/m² de charge permanente et 120 kg/m² de charge temporaire. Ces valeurs correspondent à l’usage domestique courant mais peuvent être renforcées selon la destination des locaux.

Matériaux et composants techniques

Les solives de section 32×150 mm représentent l’élément de base pour la plupart des planchers résidentiels. Les bastaings de 50×150 mm renforcent les structures nécessitant une capacité portante supérieure. Les madriers de 75×200 mm construisent des structures particulièrement robustes pour les grandes portées ou les charges importantes.

Les poutres en I industrielles optimisent l’espace pour le passage des réseaux techniques. Leur conception associe membrures en bois massif et âme en panneau OSB ou contreplaqué. Cette solution légère mais résistante facilite l’installation des gaines électriques, de plomberie ou de ventilation entre les solives.

Le choix de l’essence influence directement les performances. Voici les caractéristiques principales :

  • Résineux (sapin, épicéa) : économiques mais moins rigides, conviennent aux entraxes serrés
  • Feuillus (chêne, hêtre) : plus résistants aux charges, autorisent des entraxes plus généreux
  • Bois reconstitué : performances homogènes, dimensions précises, résistance aux variations hygrométriques

Les entretoises maintiennent l’alignement des solives et évitent les torsions. Leur espacement varie de 1,30 à 2 mètres selon la hauteur des solives et la stabilité recherchée. Ces éléments transversaux participent à la rigidité globale de la structure et facilitent la répartition des charges ponctuelles.

L’isolation entre solives améliore les performances thermiques et acoustiques. Les laines minérales ou matériaux écologiques comme la ouate de cellulose s’installent facilement. Cette isolation réduit les déperditions thermiques de 7 à 10% pour un plancher bas, jusqu’à 30% pour des combles aménagés.

À retenir :

  • Respectez les entraxes calculés selon le DTU 51.2 pour garantir la stabilité de votre revêtement de sol
  • Adaptez les sections de solives aux portées et charges prévues grâce aux tableaux normatifs
  • Choisissez vos matériaux selon la classe d’exposition et intégrez l’isolation dès la conception

En complément direct, examinez « re2020 maison – guide », avec critères de choix et actions clés.

Je vous guide aujourd’hui dans la compréhension du DTU 51.2 plancher bois et ses règles précises concernant les entraxes de lambourdes. Cette norme technique encadre la pose de parquets collés dans les locaux secs et réglemente la pose flottante des parquets contrecollés et stratifiés. Le dimensionnement correct des entraxes influence directement la solidité de votre plancher et sa conformité aux exigences de confort acoustique et thermique. Maîtriser ces spécifications vous garantit une installation durable et respectueuse des normes de construction.

Les enjeux du dimensionnement dépassent la simple technique : ils conditionnent la stabilité de votre revêtement de sol, qu’il s’agisse de parquet massif, contrecollé ou stratifié. La réglementation impose des tolérances strictes de planéité et de dilatation pour éviter les désordres futurs. Je détaillerai les méthodes de calcul des entraxes et les spécifications matériaux pour vous accompagner dans vos projets de construction ou rénovation.

Tablette sur un parquet montrant un salon moderne avec statistiques

Calcul et dimensionnement des entraxes selon le DTU 51.2

Principes de calcul des entraxes

L’entraxe se mesure d’axe à axe entre deux solives consécutives et détermine la rigidité globale du plancher. Cette distance influence directement la déformation du revêtement sous les charges d’exploitation. Pour un plancher en bois standard, un espacement de 400 mm autorise une déformation maximale de 1,3 mm, critère essentiel pour préserver l’intégrité des lames de parquet.

La nature du bois modifie ces paramètres : les essences résineuses comme le sapin nécessitent des entraxes plus serrés que les feuillus comme le chêne. L’épaisseur du platelage intervient également dans le calcul. Une lame de 20 mm d’épaisseur supporte mieux l’espacement entre lambourdes qu’une finition de 15 mm. Ces variations expliquent pourquoi chaque projet demande un dimensionnement spécifique adapté aux matériaux choisis.

La température et l’humidité influencent le comportement du bois. Les joints de dilatation compensent les mouvements naturels du matériau. Un plancher chauffant nécessite des précautions supplémentaires : l’entraxe doit tenir compte des cycles thermiques répétés qui sollicitent davantage la structure.

Dimensions recommandées par portée

Le DTU 51.2 établit des correspondances précises entre portées, entraxes et sections de solives pour des charges combinées de 240 kg/m². Ces spécifications garantissent la résistance mécanique et limitent les déformations excessives.

PortéeEntraxe 340-360 mmEntraxe 400-420 mmEntraxe 495-515 mm
2500 mmSolives 38×150Solives 38×175 ou 50×150Solives 38×175 ou 50×150
3000 mmSolives 63×150 ou 38×175Solives 63×175 ou 38×200Solives 63×175 ou 38×200
3500 mmSolives 50×200 ou 63×175Solives 50×200 ou 75×175Solives 63×200

Ces dimensions suivent une logique de progression : plus la portée augmente, plus les sections de solives doivent se renforcer. L’augmentation des entraxes impose également des hauteurs de solives supérieures pour compenser la diminution du nombre d’appuis. Cette optimisation permet d’adapter la structure aux contraintes architecturales tout en respectant les exigences de résistance.

Pour une pièce de grande dimension, plusieurs stratégies s’offrent à vous. L’installation d’une poutre intermédiaire réduit les portées et autorise des sections plus économiques. Le choix entre plusieurs solives rapprochées ou quelques solives renforcées dépend de votre configuration et du passage des réseaux techniques.

Outils et méthodes de dimensionnement

Les logiciels de calcul modernes intègrent les normes européennes et calculent automatiquement les dimensions selon vos paramètres. Ces outils prennent en compte la portée, l’entraxe souhaité, les charges d’exploitation et la nature des matériaux. Ils vérifient simultanément les critères de résistance et de déformation pour valider votre dimensionnement. Pour une vue globale, retrouvez « permis construire – guide », avec points clés et retours d’expérience.

Une règle empirique facilite les estimations préliminaires : multipliez la hauteur de la solive par 20 pour obtenir la portée maximale approximative. Ainsi, une solive de 200 mm de hauteur peut théoriquement porter sur 4 mètres. Cette méthode reste indicative et ne dispense pas du calcul précis selon les normes.

Voici les étapes pratiques de dimensionnement :

  1. Définir les charges : poids du revêtement, de l’isolation, des cloisons et charges d’exploitation
  2. Choisir l’entraxe en fonction des contraintes architecturales et du type de pose
  3. Calculer les sections de solives selon les portées et vérifier les déformations
  4. Prévoir les entretoises pour maintenir l’alignement et éviter les torsions
Mains travaillant sur des plans avec des notes et outils

Normes techniques et spécifications des matériaux

Cadre normatif DTU 51.2 et DTU 51.3

Le DTU 51.2 encadre spécifiquement la pose de parquets collés dans les locaux secs et la pose flottante des parquets contrecollés et stratifiés. Cette norme impose des tolérances strictes : planéité inférieure à 5 mm sous la règle de 2 mètres, joints de dilatation de 8 à 10 mm en périphérie, sous-couche adaptée au type de chauffage au sol.

Le DTU 51.3 complète ce cadre en traitant la mise en œuvre des planchers en bois ou panneaux dérivés. Il s’applique aux travaux neufs et de rénovation dans tous types de locaux. Cette norme fixe les règles de l’art pour garantir la qualité et la pérennité de votre installation. Elle précise les spécifications techniques pour chaque type de support et les critères de choix des matériaux.

Ces DTU intègrent les évolutions réglementaires récentes : depuis 2019, les exigences d’isolation thermique renforcent les contraintes de mise en œuvre. Les planchers bas doivent désormais limiter les ponts thermiques et respecter des performances minimales d’isolation.

Normes européennes applicables

La NF EN 13986 couvre les panneaux dérivés du bois utilisés en construction. Elle classe les produits selon leur résistance à l’humidité et leurs performances mécaniques. La NF EN 13629 concerne spécifiquement le bois massif feuillu, définissant les classes de résistance et les critères de qualité. La NF EN 13990 traite des fixations : vis, clous, agrafes et leur résistance aux efforts d’arrachement.

Classe d’expositionConditions d’usageApplication plancher
CL1Humidité ≤ 20%Planchers intérieurs chauffés
CL2Humidité 20-85%Planchers non chauffés
CL3Humidité > 85%Planchers extérieurs couverts

La classification NF EN 335 définit 5 classes d’exposition à l’humidité. La classe CL1 convient parfaitement pour un plancher intérieur avec chauffage. Les classes supérieures concernent les environnements plus contraignants comme les terrasses ou les pièces humides. Cette classification guide le choix du traitement du bois et des systèmes de fixation.

Les exigences de résistance mécanique standard s’établissent à 150 kg/m² pour une habitation, répartis en 30 kg/m² de charge permanente et 120 kg/m² de charge temporaire. Ces valeurs correspondent à l’usage domestique courant mais peuvent être renforcées selon la destination des locaux.

Matériaux et composants techniques

Les solives de section 32×150 mm représentent l’élément de base pour la plupart des planchers résidentiels. Les bastaings de 50×150 mm renforcent les structures nécessitant une capacité portante supérieure. Les madriers de 75×200 mm construisent des structures particulièrement robustes pour les grandes portées ou les charges importantes.

Les poutres en I industrielles optimisent l’espace pour le passage des réseaux techniques. Leur conception associe membrures en bois massif et âme en panneau OSB ou contreplaqué. Cette solution légère mais résistante facilite l’installation des gaines électriques, de plomberie ou de ventilation entre les solives.

Le choix de l’essence influence directement les performances. Voici les caractéristiques principales :

  • Résineux (sapin, épicéa) : économiques mais moins rigides, conviennent aux entraxes serrés
  • Feuillus (chêne, hêtre) : plus résistants aux charges, autorisent des entraxes plus généreux
  • Bois reconstitué : performances homogènes, dimensions précises, résistance aux variations hygrométriques

Les entretoises maintiennent l’alignement des solives et évitent les torsions. Leur espacement varie de 1,30 à 2 mètres selon la hauteur des solives et la stabilité recherchée. Ces éléments transversaux participent à la rigidité globale de la structure et facilitent la répartition des charges ponctuelles.

L’isolation entre solives améliore les performances thermiques et acoustiques. Les laines minérales ou matériaux écologiques comme la ouate de cellulose s’installent facilement. Cette isolation réduit les déperditions thermiques de 7 à 10% pour un plancher bas, jusqu’à 30% pour des combles aménagés.

À retenir :

  • Respectez les entraxes calculés selon le DTU 51.2 pour garantir la stabilité de votre revêtement de sol
  • Adaptez les sections de solives aux portées et charges prévues grâce aux tableaux normatifs
  • Choisissez vos matériaux selon la classe d’exposition et intégrez l’isolation dès la conception

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